A quoi ça sert ?

C’est un fait que l’espéranto ne sert à rien que pour celui qui ne sait pas s’en servir, de même qu’un livre pour un illettré. Un appareil comme l’ordinateur, par exemple, est tout aussi inutile pour une personne qui n’en connaît pas le fonctionnement.

Le chef d’entreprise à qui une annonce en espéranto avait permis de gagner plusieurs milliers d’euros dans l’achat d’une grue est certainement d’un tout autre avis. Il a pu se rendre compte par lui-même, et non à travers le ouï-dire, que, pour un faible investissement en argent et en temps, des applications professionnelles existent pour l’espéranto pour lequel le rapport "qualité/prix" s’accroît.

Si ces mêmes personnes se donnaient la peine de comparer et de réfléchir, elles découvriraient qu’une langue dont l’étude du "mode d’emploi" exige dix fois moins de temps que celui de l’anglais présente bel et bien un intérêt, même si son usage est moins répandu, et à plus forte raison si cette langue ne nous place pas sous la dépendance et la domination de pays qui se moquent de l’intérêt général.